Portrait de Guildeur : Pascal, développeur full-stack
👉 Pascal Heitz
- Expertises : Développeur full-stack
- Profil : en freelance depuis 10 ans
- Social : Github, LinkedIn & site perso
- Lieu d’habitation : Prague (République tchèque)
Quel est ton parcours ?
J'ai commencé la programmation vers 15 ans avec QuickBasic, sur un vieil ordinateur de travail que mes parents m'avaient refourgué, qui tournait initialement sous GeoWorks, que j'avais réussi à remplacer (non sans fierté) par Windows 3.1.
J'ai tout de suite adoré programmer des petits jeux, et j'étais déjà sûr que c'était ce que je voulais faire plus tard. J'ai donc fait mes études à l'EPITA avec une spécialisation Machine Learning (option SCIA), tout en bidouillant des petits projets web à côté.
Diplôme en poche et curieux de découvrir le monde, après un petit crochet par l'Italie 🍕, j'ai creusé mon trou à Prague en République tchèque.
Là, j'ai commencé un travail de R&D dans une startup qui essayait, avec grande difficulté, de percer le secret de l'intelligence artificielle forte. On essayait de reproduire, assez vainement je dois dire, les travaux de DeepMind, la branche IA de Google. Malheureusement, les papiers que DeepMind publie manquent de détail, et il n'est pas aisé de reproduire leurs prouesses.
Mon quotidien en était alors assez frustrant, car jamais rien ne fonctionnait malgré mes efforts. De plus, passer ma vie à suivre et récolter les miettes des grands génies de l'IA (Yann Lecun et ses copains), sans espoir raisonnable de les égaler, ne me semblait pas être la meilleure recette d'une vie épanouissante.
J'ai donc laissé l'industrie de l'IA aux gens intelligents, et basculé sur mon dada, la bidouille. Et pour cela, quoi de mieux que les technologies web ? J'ai donc rejoint une entreprise de produits web, où j'ai appris à toute vitesse l'écosystème Javascript, avec NodeJS, Angular, etc. 🚀
Parallèlement, j'ai aussi travaillé sur une myriade de petits projets personnels, qui à défaut de m'avoir rendu milliardaire, m'ont permis d'essayer plein de jolies choses.
Et c'est une bonne situation ça ?
Mais, vous savez, moi je ne crois pas qu’il y ait de bonne ou de mauvaise situation. Moi, si je devais résumer ma vie aujourd’hui avec vous, je dirais que c’est d’abord des rencontres, des gens de LaGuild qui m’ont tendu la main, peut-être à un moment où je ne pouvais pas, où j’étais seul chez moi à Prague.
Et c’est assez curieux de se dire que les hasards, les rencontres forgent une destinée… Parce que quand on a le goût du code, quand on a le goût du code bien écrit, le beau design, parfois on ne trouve pas l’interlocuteur en face, je dirais, le miroir qui vous aide à avancer. 🪞
Alors ce n’est pas mon cas, comme je le disais là, puisque moi au contraire, j’ai pu ; et je dis merci à la vie, je lui dis merci, je chante la vie, je danse la vie… Je ne suis qu’amour !
Et finalement, quand beaucoup de gens aujourd’hui me disent : « Mais comment fais-tu pour avoir cette humanité ? » Et bien je leur réponds très simplement, je leur dis que c’est ce goût de l’amour, ce goût donc qui m’a poussé aujourd’hui à entreprendre un front-end React, mais demain, qui sait, peut-être simplement à me mettre au service de la communauté, à faire le don, le don de soi… 🙌
C'est quoi ta stack préférée, avec quelle techno tu t'éclates ?
- TypeScript partout <3
- En back-end, NestJS me permet de cadrer l'architecture, de gagner en modularité, et donc en testabilité. En DB, je suis assez agnostique (MongoDB, SQLs). J'apprécie ElasticSearch même si c'est un peu alambiqué
- En front-end, React avec des jolis hooks
- GraphQL entre les deux, cette lib est juste révolutionnaire
- VSCode pour écrire tout ça.
Quand et pourquoi avoir rejoint LaGuild ?
En 2020 sont venus les couvre-feux du COVID, et je me suis rendu à l'évidence que quitte à travailler à distance, autant travailler pour des entreprises françaises. 🐓
J'ai pu faire la connaissance de LaGuild grâce à la recommandation de mon ami Martin, avec qui j'avais travaillé lors d'un stage.
Je travaille donc depuis quelques années sur plusieurs projets avec LaGuild, la plupart des startups françaises, où je mets en pratique l'expérience web que j'ai accumulée au fil des années. J'ai pris goût à travailler dans le confort de mon domicile avec le précieux soutien de mon chat. 🐈
Aujourd’hui, en quoi le collectif change-t-il ton quotidien de freelance ?
Quand on n'est pas physiquement connecté à l'écosystème parisien, c'est parfois difficile de networker et de dénicher des missions par soi-même.
De plus, beaucoup de recruteurs semblent avoir une image assez péjorative des freelances, qu'ils voient un peu comme des mercenaires avides d'argent 🤑 et peu soucieux de la santé de leurs projets.
LaGuild me permet donc de trouver des missions plus facilement que par moi-même. 🎯
De plus, c'est un collectif avec des compétences très variées, il est aisé d'y trouver de l'aide sur une méthode ou une techno qui ne nous est pas familière.
Quels sont les projets sur lesquels tu as travaillé et qu'est-ce que tu as apprécié ?
J'ai travaillé essentiellement pour des startups. La plupart manquaient de cadrage technique, et j'ai apprécié le fait de redresser la barre, suggérer des améliorations, discuter de design avec les collègues. Je tire une grande satisfaction de faire les choses proprement, en utilisant des méthodes et des technologies éprouvées.
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Toi aussi tu souhaites devenir Guilder ?